lettre au préfet

Voici une proposition de lettre à adrésser au préfet. Elle est assez brève et n'expose pas en détail les circonstance (ce que l'on peut lui reprocher). L'essentiel y est cependant.
J'admet que celle de Xavier me semble plus riche et certainement plus complète mais si jamais il nous faut synhétiser un peu la voici toujours pour exemple:


Rennes le ....

Nom :

Adresse :




à Monsieur le Préfet de la Région Bretagne

Préfecture de Région
3 avenue de la Préfecture
35026 RENNES





Objet : Demande d'une intervention pour la reprise des cours à l'université de RENNES 2



Monsieur le Préfet,

Étant donnée l'actuelle situation de l'université de Rennes II et mis à part le jugement que tout un chacun peu porter sur les réformes engagées par le gouvernement, nous nous adressons aux nom de tous les étudiants (et enseignants) souhaitant reprendre leurs cours:

Depuis 7 semaines désormais et, alors qu'un vote organisé les 18 et 20 mars a confirmé que la grande majorité des étudiants de RENNES 2 était favorable à la reprise des cours, l'accès à l'université est toujours rendu impossible du fait de la présence d'une minorité de gréviste qui impose le blocage.
Outre les dégâts matériels engendrés par cette occupation, c'est aujourd'hui l'année de milliers d'étudiants ainsi que l'avenir de l'université qui sont fortement remis en cause.
Face à cette situation intolérable, Monsieur GONTARD, Président de l’Université de Rennes 2,a pris la décision d'une fermeture administrative ce que nous ne pouvons accepter. En conséquence, nous en appelons à votre autorité afin d’ordonner l'évacuation de la minorité contestataire pour qu’enfin nous puissions reprendre les cours dans des conditions normales.

Nous vous prions de recevoir, Monsieur le Préfet, nos salutations respectueuses.

Je mets ma nouvelle version, plus courte. Par contre, je ne sais pas comment signer, on écrit que c'est de la part de "Rennes 4" ? D"un groupe étudiants en colère ?... Parce que, en fait, Rennes 4, ça ne parlera qu'à Gontard, mais pas au préfet, ni à la ministre ( si jamais elle lisait cette lettre )...

Au niveau de la longueur, pour que ce soit publié, je pense qu'il faudrait trouver le juste milieu entre la lettre d'Edwige et la mienne, mais je n'ai pas réussi à beaucoup synthétiser...



Lettre ouverte à Marc Gontard, Président de l’Université de Rennes 2 ; à M.Jean Daubigny, préfet d’Ille-et-Vilaine ; à Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Madame, Messieurs,

Etudiants à l’Université de Rennes 2, nous sommes aujourd’hui confrontés au blocage de notre Université, suite au mouvement de protestation des étudiants et des professeurs contre la réforme portant sur le statut des enseignants-chercheurs, et, plus largement, contre la LRU, loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dont le but principal est d’accorder davantage d’autonomie aux universités françaises.

Sachez que nous ne sommes pas politisés, et le but de cette présente lettre n’est pas de discuter de ces lois et décrets. Nous vous écrivons, pour vous signifier notre colère légitime face au mouvement de blocage que nous connaissons actuellement au sein de notre université, qui nous empêche de nous rendre en cours normalement. Depuis le 2 février, date du début du mouvement de contestation, nous avons subi six semaines de blocage total, sans compter les semaines où nous avons pu aller en cours deux à trois jours par semaine seulement. Sur un semestre s’étalant de janvier à mai, cela fait beaucoup trop de semaines perdues. Cela suffit ! Il est temps de prendre des mesures, aussi fortes soient-elles, au niveau de la Présidence, au niveau préfectoral, mais aussi à l’échelon national, car nous associons les étudiants des autres universités bloquées, qui subissent actuellement le même sort que nous, à qui on empêche la possibilité, le droit même, d’étudier.

Pour vous resituer dans le contexte, nous vous rappelons quelques chiffres. Le 20 mars dernier, un vote électronique a été effectué, pour permettre aux étudiants de s’exprimer librement sur la situation actuelle. Sur 4777 votants, 72.5% des étudiants se sont prononcés contre le blocage ; deux semaines plus tard, la situation reste au point mort. Les bloqueurs continuent d’occuper les locaux ; les beaux jours étant de retour, les fours à pain et les braseros ne sont pas oubliés, les bâtiments deviennent ainsi des véritables pièces de vie, avec des fauteuils, des canapés, mais aussi des tags, des dégradations, rendant les locaux dans un état lamentable, sans oublier les vols de matériel. Ces dégradations vont causer bien du tort à l’université : les pertes financières seront importantes (les réparations, comme en 2006, comme en 2007, vont coûter des milliers, voire des centaines de milliers d’euros), mais surtout, les pertes humaines seront dramatiques pour l’université : las de ces blocages à répétition, les étudiants vont s’en aller, les futurs bacheliers ne s’inscriront plus à Rennes 2. Le mouvement du blocage, qui vise en partie à réclamer plus d’argent pour les universités délaissées, s’avèrera contre-productif : les effectifs vont diminuer, avec, par conséquent, une baisse des moyens financiers.

Sachez aussi que la majorité des étudiants sortent de leur passivité, que la colère monte, et que la tension perçue sur le campus de Villejean mardi 31 mars ne baissera pas si rien n’est fait pour stopper ce blocage. Non, Rennes 2 n’est pas une fac de « glandeurs » ou de futurs chômeurs, mais une université où les étudiants souhaitent, comme dans toute autre université ou école, décrocher leur diplôme et obtenir un emploi. Nous avons des professeurs compétents, qui dispensent des cours de qualité, et rien n’est plus frustrant que de rester chez soi et attendre que le déblocage se réalise. Le report des cours en mai, bien qu’il soit nécessaire pour avoir un semestre correct, va s’avérer préjudiciable pour la quasi-totalité des étudiants, qui ont des jobs d’été pour gagner leur vie, des stages pour enrichir leur CV, ou des concours à préparer, lorsque ce ne sont pas les trois à la fois. Par ailleurs, le contexte économique actuel fait que notre avenir professionnel est plus que flou. Nous voulons un diplôme qualifiant : c’est pourquoi il est nécessaire aujourd’hui de retourner en cours le plus vite possible. Que vaudra, pour un employeur, un diplôme si celui-ci est délivré « au rabais » ?

Nous vous demandons solennellement, Mme le Ministre, M. le Préfet, M. le Président, de ne plus réagir, mais d’agir. Il n’est plus tolérable de ne pas pouvoir aller en cours. Il est inacceptable que le droit d’étudier soit ainsi bafoué. Nous espérons que vous saurez prendre les mesures qui s’imposent, pour que les étudiants puissent revenir étudier et poursuivre les études sereinement.

On avait pensé à RennesIV, liberté d'étudier lors de notre réunion de mercredi. Depuis je ne sais pas si il y a eu de nouvelles propositions

Je viens de relire ta lettre Xavier et elle est vraiment bien.
Peut être en effet la synthétiser sera exigé pour une publication dans la presse mais si ce n'est pas nécéssaire elle est très bien comme ça.
Par contre il est impératif qu'elle soit relue par quelqu'un de compétent qui puisse garantir l'ansence de toute faute de synthaxe comme d'orthographe, toute répétition ou maladresse linguistique (et là je me garde bien de proposer mes services) avant d'être officielement adoptée.
Merci encore à toi pour le travail fourni.

J'ai retravaillé la lettre de Xavier, je pense que plutot que de trop la réduire, la journalicisé permettrai a tout le monde de s'y retrouver dite moi ce que vous en pensez...





Lettre ouverte à Marc Gontard, Président de l’Université de Rennes 2 ; à M.Jean Daubigny, préfet d’Ille-et-Vilaine ; à Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Madame, Messieurs,

Etudiants à l’Université de Rennes 2, nous sommes aujourd’hui confrontés au blocage de notre Université, suite au mouvement de protestation des étudiants et des professeurs contre la réforme portant sur le statut des enseignants-chercheurs, et, plus largement, contre la LRU, loi relative aux libertés et responsabilités des universités, dont le but principal est d’accorder davantage d’autonomie aux universités françaises.

Le contexte local, 3 mois de mouvement

Sachez que le but de cette présente lettre n’est pas de discuter de ces lois et décrets. Nous vous écrivons, pour vous signifier notre colère légitime face au mouvement de blocage que nous connaissons actuellement au sein de notre université, qui nous empêche de nous rendre en cours normalement. Depuis le 2 février, date du début du mouvement de contestation, nous avons subi six semaines de blocage total, sans compter les semaines où nous avons pu aller en cours deux à trois jours par semaine seulement. Sur un semestre s’étalant de janvier à mai, cela fait beaucoup trop de semaines perdues. Cela suffit ! Il est temps de prendre des mesures, aussi fortes soient-elles, au niveau de la Présidence, au niveau préfectoral, mais aussi à l’échelon national, car nous associons les étudiants des autres universités bloquées, qui subissent actuellement le même sort que nous, à qui on empêche la possibilité, le droit même, d’étudier.

Le constat chiffré du blocage

Pour vous resituer dans le contexte, nous vous rappelons quelques chiffres. Le 20 mars dernier, un vote électronique a été effectué, pour permettre aux étudiants de s’exprimer librement sur la situation actuelle. Sur 4777 votants, 72.5% des étudiants se sont prononcés contre le blocage ; deux semaines plus tard, la situation reste au point mort. Les bloqueurs continuent d’occuper les locaux ; les beaux jours étant de retour, les fours à pain et les braseros ne sont pas oubliés, les bâtiments deviennent ainsi des véritables pièces de vie, avec des fauteuils, des canapés, mais aussi des tags, des dégradations, rendant les locaux dans un état lamentable, sans oublier les vols de matériel. Ces dégradations vont causer bien du tort à l’université : les pertes financières seront importantes (les réparations, comme en 2006, comme en 2007, vont coûter des milliers, voire des centaines de milliers d’euros), mais surtout, les pertes humaines seront dramatiques pour l’université : las de ces blocages à répétition, les étudiants vont s’en aller, les futurs bacheliers ne s’inscriront plus à Rennes 2. Le mouvement du blocage, qui vise en partie à réclamer plus d’argent pour les universités délaissées, s’avèrera contre-productif : les effectifs vont diminuer, avec, par conséquent, une baisse des moyens financiers.

Quel avenir pour Rennes 2 et ses étudiants?

Sachez aussi que la majorité des étudiants sortent de leur passivité, que la colère monte, et que la tension perçue sur le campus de Villejean mardi 31 mars ne baissera pas si rien n’est fait pour stopper ce blocage. Non, Rennes 2 n’est pas une fac de « glandeurs » ou de futurs chômeurs, mais une université où les étudiants souhaitent, comme dans toute autre université ou école, décrocher leur diplôme et obtenir un emploi. Nous avons des professeurs compétents, qui dispensent des cours de qualité, et rien n’est plus frustrant que de rester chez soi et attendre que le déblocage se réalise. Le report des cours en mai, bien qu’il soit nécessaire pour avoir un semestre correct, va s’avérer préjudiciable pour la quasi-totalité des étudiants, qui ont des jobs d’été pour gagner leur vie, des stages pour enrichir leur CV, ou des concours à préparer, lorsque ce ne sont pas les trois à la fois. Par ailleurs, le contexte économique actuel fait que notre avenir professionnel est plus que flou. Nous voulons un diplôme qualifiant : c’est pourquoi il est nécessaire aujourd’hui de retourner en cours le plus vite possible. Que vaudra, pour un employeur, un diplôme si celui-ci est délivré « au rabais » ?



Nous vous demandons solennellement, Mme le Ministre, M. le Préfet, M. le Président, de ne plus réagir, mais d’agir. Il n’est plus tolérable de ne pas pouvoir aller en cours. Il est inacceptable que le droit d’étudier soit ainsi bafoué. Nous espérons que vous saurez prendre les mesures qui s’imposent, pour que les étudiants puissent revenir étudier et poursuivre les études sereinement.

J'aime bien cette idée aussi avec des accroches

Oui en effet c'est une bonne idée.
Je me disait, ce serait pas mal dévoqué le dasarroi des étudiants étrangers venus pour étudier en France et donc le discrédit de la fac aux yeux de l'international.(dans le paragraphe déstiné à la réputation de Rennes 2)
Qu'en pensez vous?

Ca fait plus journalistique et peut être publié tel quel.
Ca fait aussi un article global, vu que Xavier retrace l'histoire du conflit.

N'oublions pas tout de même que ce doit être une lettre ouverte se différenciantdonc en cela d'un article de journal. Je pense qu'il est importantque l'esprit d'un lettre demeure visible tant dans le contenu que dans la forme. Je me trompe?

Oui Edwige, c'était un essai et tu a raison.

J'ai trouver un exemple de lettre ouverte faite par Herzog, un grand intellectuel

http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article463

Elle est encore plus longue que la notre mais a t'elle ete publié je ne sais

J'en est une autre encore plus longue qui a été publié dans le Figaro
.http://www.lefigaro.fr/debats/2009/03/23/01005-20090323ARTFIG00239-lettre-ouverte-a-mes-amis-de-la-classe-dirigeante-.php

Mais yen a pas mal dans les presses local et sur médiapart quand on fait des recherche.

Je suis d'accord avec Edwige pour parler des étudiants étrangers, c'est une bonne idée : ca donnerait un argument de plus à notre lettre.

Xavier a écrit:

Je suis d'accord avec Edwige pour parler des étudiants étrangers, c'est une bonne idée : ca donnerait un argument de plus à notre lettre.

Alors let's go!

Version sans les sous-titres, j'ai ajouté l'idée de Edwige sur les étudiants étrangers. Teddy, si tu l'envoie, fais attention à ce que le texte soit justifié, et avec les paragraphes. merci !


Lettre ouverte à Marc Gontard, Président de l’Université de Rennes 2 ; à M.Jean Daubigny, préfet d’Ille-et-Vilaine ; à Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.


Madame, Messieurs,



Le groupe des étudiants "Rennes IV - pour la liberté d'étudier"

je me demandais où en est la lettre ? Je sais qu'elle est écrite mais a-t-elle été envoyée ? A qui ? Par quels intermédiaires ?

Je pense que Teddy pourrait te répondre plus précisément que moi. La lettre à été envoyée par mail à ouest france après je ne sais plus exactement quel était les autres site que nous avions sélectionné mercredi.
Cette aprés-midi, elle devait être déposée à France 3 et Hit west.

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